Je suis Louis-Paul, je travaille avec mes deux fils Louis et Charles-Antoine et nous sommes la famille Lhotellerie ! Nous possédons une ferme, à Bermerain (59), dans laquelle nous travaillons ensemble. Aujourd’hui, je vous raconte notre histoire. 

L’activité de la ferme Lhotellerie

Nous sommes 3 associés : mes fils Louis, Charles-Antoine et moi-même. C’est une réelle affaire familiale et il me tient à cœur de le préciser. Mes fils s’occupent des parties « pommes de terre » et de la commercialisation, alors que moi je m’occupe plutôt du pôle Lhotellerie. 

Aujourd’hui, notre entreprise compte 2 structures : une de commercialisation et une de production. C’est pourquoi il est important, à mon sens, d’avoir une équipe soudée. La ferme Lhotellerie compte actuellement 3 associés et 8 salariés à son actif. 

À la ferme, nous réalisons de la polyculture et un peu d’élevage : nous produisons des céréales, de la betterave et de la pomme de terre. 

La particularité de notre travail est gérer à la fois la récolte, le stockage et d’être en complète autonomie. La ferme compte environ 90 hectares de pommes de terre, ce qui nous permet d’avoir une activité tout au long de l’année et de fournir les magasins. 

Nous avons décidé, avec mes fils, de travailler en circuit court pour être au plus proche du client. Le circuit court, c’est un engagement, un commerce équitable local. Notre équipe donne 100% de  son énergie pour contenter les clients. Nous voulons transmettre notre goût pour la pomme de terre et ça, c’est un travail de tous les jours.  

Il est important pour moi de souligner que toutes nos pratiques sont responsables et RSE. Nous sommes Saveurs en’Or ce qui certifie la qualité de nos produits. Nous travaillons avec un cahier des charges et nous embauchons dans la région. Pour nous, c’est naturel de travailler de cette manière. C’est du bon sens ! 

Une production de pommes de terre qui a évolué 

Aujourd’hui, après la récolte qui se fait à l’aide de machines, nous enlèvons le maximum de terre de chaque pomme de terre. Puis, nous les stockons dans des caisses en bois qui sont ensuite placées en frigo. Après cela, les pommes de terre sont lavées et mises en sachet de différents poids, pour répondre au mieux aux différentes attentes du client. 

Nous sommes équipés d’un palettiseur qui nous simplifie la vie. Nous sommes ainsi plus productifs !

Au départ, nous faisions de la pomme de terre d’étal et de la vente à la porte. À la ferme, nous travaillions avec une brouette. Mais 18 ans après, beaucoup de choses ont changé ! Nous n’avons pas cessé de nous moderniser pour toujours nous développer, ce qui nous a poussé à travailler avec une quinzaine de variétés de pommes de terre ! C’est d’ailleurs pour cela que nos clients nous apprécient aujourd’hui : pour la diversité de nos produits. 

Ail blanc ou ail fumé ?

Mon métier ? C’est cultiver, trier après récolte, tresser et parfois même fumer l’ail ! Je propose essentiellement de l’ail blanche de pays, un ail à la meilleure conservation compte tenu de l’hygrométrie (le taux d’humidité) de la région. Et depuis peu, nous proposons un ail bien connu des japonais : l’ail noir !

Quand la tradition préserve l’environnement

Je travaille chaque jour à cultiver un ail de qualité, au goût relevé, avec un faible impact sur l’environnement. En effet, je suis à la lettre la méthode traditionnelle que m’a enseigné mon père : un séchage à l’ancienne, avec de l’ail suspendu que j’ai moi-même tressé. J’ai repris l’exploitation en 2003, installée depuis 5 générations dans le Douaisis à Cuincy, là où l’ail rose est cultivé depuis plus de 200 ans.

Bien plus que des mots, nous sommes engagés officiellement dans une démarche de qualité car l’ail fumé d’Arleux est protégé au niveau Européen. Véritable gage de qualité, son IGP (Indication Géographique Protégée) garantit un lien entre le produit, le territoire et le savoir-faire. 

Un métier passion que l’on aime à partager

Mon ail est vendu dans les magasins Prise Direct’ et aussi sur les marchés d’Hazebrouck et de la côte de Dunkerque. J’aime être au contact de mes clients pour leur expliquer tous les bienfaits de l’ail et surtout, les mille et unes façons de le déguster !

Aymeric Patte est un maraîcher, il cultive plusieurs variétés : des tomates, des carottes, de la salade et des endives.
Notre producteur Aymeric fait son maximum pour utiliser des produits de qualité mais aussi bons pour l’environnement.
Ce respect de l’environnement se retranscrit sur la qualité de sa production avec des tomates juteuses et fermes.
Notre maraîcher a pour but d’offrir une diversité de produits aux consommateurs avec évidemment le meilleur goût possible !

Serge Lampaert est un maraîcher, il cultive plusieurs variétés et productions de fraises.

Notre producteur Serge fait son maximum pour utiliser des produits de qualité mais aussi bons pour l’environnement.

Ce respect de l’environnement se retranscrit sur la qualité de ses fraises qui, elles, ont un goût relevé.

Son but est de préserver le métier de maraîcher dans le futur, ici, Serge Lampaert a une vision à long terme.

Notre maraîcher a pour but d’offrir une diversité de fraises aux consommateurs pour qu’ils puissent trouver la fraise qui lui correspond avec évidemment le meilleur goût possible !

Cyprien Goubet cultive la pomme de terre, il souhaite privilégier les pratiques respectueuses de l’environnement.

Ses pommes de terre ont un goût qui représente le terroir, ses pommes de terre sont cultivées dans de bonnes conditions et elles sont de très belles qualités visuelles.

Il souhaite apporter aux consommateurs une pomme de terre de qualité au juste prix tout en respectant l’environnement.

Ludovic Vasseur est originaire de St Paul Ternoise, il a racheté entre 2000 et 2007 des terres pour arriver à posséder une exploitation d’une dizaine d’hectares aujourd’hui.

Il cultive des légumes de plein champ et une partie de son exploitation est destinée au maraîchage (ail, courges, échalotes, haricots secs et tomates)

Il attache beaucoup d’importance à travailler le sol 2 à 3 fois avant les plantations, c’est un bon moyen de mieux travailler ses produits. Il a opté pour un mode de production raisonnée, par exemple, il ne met aucun phytosanitaire sur les courges et il raisonne énormément la consommation d’azote pour leur conservation. Ses haricots secs ont d’ailleurs obtenu le label rouge lingot du nord.

Il le fait car il est à l’écoute de ses clients et il souhaite prendre soin d’eux comme il souhaiterai prendre soin de soi.

Ludovic Vasseur sélectionne des variétés aux grandes propriétés gustatives et souhaite travailler de façon à proposer à ses clients des bons produits au bon rapport qualité/prix.

Christophe Tellier possède une exploitation de 30 ha dans laquelle il cultive 32 variétés de pomme et 5 variétés de poire. Il représente la 5^ème génération de ma famille à travailler sur cette exploitation, d’ailleurs les variétés de ses fruits sont les mêmes depuis toujours, c’est historique.

Son verger est certifié écoresponsable et son mode de production est raisonné. Il essaye d’utiliser toute la faune auxiliaire pour combattre les insectes nuisibles dans mon verger. Il en existe des tas par exemple les acariens mangent les araignées blanches ou encore pour lutter contre les chenilles nous avons installé des nichoirs à mésanges.

Travailler ainsi c’est un état d’esprit, avoir la culture raisonnée c’est un mode intermédiaire qui se situe entre le BIO et la culture conventionnelle. Dans sa famille, cela fait 30 ans qu’il pratique cette culture, elle est inscrite dans leur ADN. Leurs pommiers sont comme des enfants, il faut en prendre soin et de ce fait un équilibre est présent dans son verger et cet équilibre se répercute dans la qualité de ses produits.

Ses produits sont récoltés à maturité et conservés en chambre froide. Ils sont calibrés selon le besoin des magasins (il travaille principalement en vente directe) et expédiés dans la journée. Il transforme une partie en jus. Il mélange 7 à 8 variétés pour un goût plus subtil et donner un bon rapport acidité/sucre. Ses jus sont sans ajout d’eau, sans sucre, sans conservateur.

L’exploitation d’Antoine Philippin est une affaire de famille. Elle a commencé à être gérée par ses grands parents. Il travaille avec sa mère et a repris les parts de son père depuis 1 an mais cela fait déjà une dizaine d’année qu’il travaille dans le champ dans l’exploitation de légumes.

Ils font de la grande culture (blé, maïs, bettrave, orge, pomme de terre), comme l’exploitation se trouve en milieu urbain, ils ont démarré l’activité des légumes : poireaux, carotte, potimarron, tomates. Ses cultures sont toujours en lien avec les saisons.

Travail avec un mode de production en raisonnée, le champ sera plus propre et un champ propre est un champ qui pousse.

Antoine Philippin choisit de travailler sur des variétés gustatives. Il ne cherche pas le rendement maximum mais surtout la qualité gustative de ses produits. Passionné par son métier.

Clément représente la 3ème génération de la famille à travailler sur la ferme. Il est arrivé sur la ferme avec pour projet de se lancer dans la fraises. Clément est un producteur responsable qui se concentre sur la qualité gustative de ses fraises tout en exerçant un mode de production très sains utilisant très peu de produit de traitement et il utilise des bourdons pour la pollénisation.

Thierry Thomas cultive de la fraise, il transmet de la valeur gustative avant tout aux consommateurs.

Il effectue un travail saisonnier et prépare ses fraises avec grands soins. La fraicheur de ses fraises fait gage d’une grande qualité !