producteur spiruline, Pas-de-Calais

Loïc Anselin

Producteur de spiruline

Loïc Anselin


Je m’appelle Loïc Anselin et j’ai 32 ans. Je suis producteur de spiruline depuis 2015 dans le Pas-de-Calais

L’activité de Loïc Anselin 

Je produis de la spiruline : pour cela, je travaille avec un méthaniseur. Il faut savoir que la spiruline a besoin de chaleur pour se développer. Pour me permettre de produire de février à novembre, j’ai la chance de bénéficier de la chaleur fournie par le méthaniseur voisin. Cette installation transforme des matières organiques en gaz (qui est le méthane) qui sert à alimenter une génératrice produisant de l’électricité. Ensuite, les résidus de cette opération devenant de l’engrais pour les cultures de plein champ et de la chaleur (pour mes bassins). 

Comment produire la spiruline ? 

La spiruline est une cyanobactérie, qu’on assimile à une algue microscopique. Elle se développe naturellement dans les zones chaudes de la planète, comme en Inde ou au Tchad par exemple. Elle pousse dans des eaux légèrement salées, en présence de soleil et de minéraux. Dans notre région des Hauts-de-France, c’est la chaleur qui nous manque particulièrement : voilà pourquoi nous chauffons les serres. La plus grande partie de la production de spiruline a lieu l’été

La spiruline est cultivée dans des bassins avec environ 20 cm d’eau. La serre est chauffée ainsi que l’eau, environ à 30°C : ce sont les conditions de vie idéales pour la croissance de la spiruline. Je réalise l’essentiel de ma production durant le printemps et l’été. L’hiver, la production chute à cause du manque d’ensoleillement. Nous stoppons alors la production en novembre, pour la reprendre en février.

Quant à la récolte, étant une algue microscopique, on la récupère en filtrant l’eau. Le filtre est suffisamment fin pour récupérer la spiruline mais laisse l’eau retourner au bassin, qui servira aux productions suivantes. Je retire environ 75% de spiruline du bassin, les 25% restant servent de “graines” pour la production de nouvelles spirulines. Les récoltes se font à peu près tous les 3 jours. Le saviez-vous ? La spiruline se multiplie par 2 en 24h, 3 jours suffisent donc à remplir à nouveau le bassin. 

Après cette étape de filtrage, je passe à l’étape de pressage puis l’étape de façonnage en spaghettis de la spiruline, qui seront enfournés dans une étuve à 40°. Ce séchage à basse température dure 10h. Il permet de garder les vitamines du produit. La spiruline peut ensuite se conserver 3 ans

À quoi sert la spiruline ? 

Dans les régions tropicales, où elle pousse naturellement, elle est souvent utilisée comme épice. Cette algue a beaucoup de vitamines, minéraux et antioxydants : elle apporte des éléments que nous n’avons pas forcément dans notre nourriture. En France, on l’utilise aussi en complément alimentaire. C’est pourquoi je produis la spiruline sous forme d’épices, de comprimés ou de brindilles. Ces trois formes sont disponibles chez Prise direct’. Une cure de spiruline peut aller de 1 à 3 mois, selon les envies et les besoins. Par exemple, les personnes qui ont besoin de complémenter leur alimentation avec du fer peuvent se tourner vers la spiruline, car celle-ci en contient beaucoup.


Thomas Demarquilly

Thomas Demarquilly

Bière Bellus

Thomas Demarquilly

brasserie beaumont


Hénin-Beaumont (62)

Thomas Demarquilly avec des bières bellus

À la rencontre de Thomas Demarquilly, brasseur de la célèbre bière Bellus à Hénin-Beaumont

La Bellus, 7 fois médaillée au Salon de l’Agriculture de Paris, est produite dans notre belle région des Hauts-de-France. Entreprise familiale, la Ferme Brasserie de Beaumont a ressuscité la bière fermière d’Hénin-Beaumont ! Découvrons ensemble cette bière d’exception. 

Une histoire de famille

Thomas Demarquilly travaille avec son père Philippe. « D’abord agriculteurs, notre but était d’utiliser notre orge pour fabriquer une vraie bière locale ». 

 

C’est ensemble qu’ils ont décidé de faire renaître la brasserie présente sur leur exploitation agricole mais qui avait fermé après la guerre, tenue auparavant par l’arrière-grand-père de Thomas Demarquilly, lui-même brasseur. Une vraie histoire de famille !  

 

De fil en aiguille, Thomas et Philippe ont démarré une formation avec Olivier Sénéchal, un expert brasseur passionné. « Il nous a tout de suite conforté dans notre idée et 2 ans plus tard, en avril 2014, les premières bouteilles sont sorties. ».

L’origine de la bière Bellus

Les bières Bellus

Philippe et Thomas ont nommé leur produit « Bellus », en référence au nom latin de Beaumont (Bellus Mons), une jolie manière de mettre en avant leur terroir, avant le rapprochement entre les communes d’Hénin et de Beaumont en 1971. Ils ont même poussé le concept en utilisant les armoiries et l’église du village sur leur étiquette. 

Une fabrication plus qu’artisanale

Ce duo de passionnés s’occupe de tout : de la culture à la transformation en passant par le conditionnement et la commercialisation. Cela leur permet de maîtriser de bout en bout leur produit

 

« On veut rester le plus artisanal possible. Nos produits sont 100% naturels. On ne veut surtout pas leur ajouter d’additifs. D’ailleurs, nous ne les pasteurisons pas et ne les filtrons pas ». Le leitmotiv de la Ferme est d’apporter à leurs clients un produit de qualité “hyper” local à la traçabilité maximum. 

 

Les produits sont disponibles directement à la Brasserie ou dans les magasins Prise Direct’. “Ce sont de très bons magasins où l’on trouve des produits de qualité. Le dialogue est facile avec eux”. 

 

Et si vous goutiez la bière Bellus ?

 

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.


Famille Coustenoble La Ferme des Mottes

Ingrid et Bertrand Coustenoble

Pâtes et bières

Bertrand et Ingrid Coustenoble


Herlies (59)

Famille Coustenoble La Ferme des Mottes

Depuis que nous avons repris l’exploitation familiale en 2007 avec mon mari, nous avons commencé à produire de la bière avec l’orge que nous cultivions dans nos champs. La production de pâtes est arrivée après, on s’est lancé dans cette aventure avec conviction.

Lorsque nous avions demandé à notre technicien de cultiver du blé dur, il a bien ri ! Et aujourd’hui, cela fait 3 ans que l’on réussit à récolter. On le stocke chez nous e on le fait moudre au moulin de La Bassée à 4 km.

On maîtrise tout : du semi jusqu’à l’assiette. Un agriculteur doit savoir tout faire. Il a fallu 1 an de test pour trouver la bonne recette de pâte. Nous les séchons à l’air naturelle. A chaque production, je fais cuire des pâtes pour les tester. La qualité de nos produits est très importante pour nous car ils reflètent l’image de notre ferme.

Nous donnons une attention particulière à nos cultures car nos premiers consommateurs sont nos enfants.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.


Véronique et Pascal Duforest

Véronique et Pascal DUFOREST

Endives et confiseries

Véronique et Pascal Duforest

La Ferme aux chiconnettes


Achiet-le-Petit (62)

Véronique et Pascal Duforest

Avec Véronique mon épouse, nous étions artisans pâtissier-chocolatier pendant 13 ans sur Arras et sommes devenus agriculteurs par passion. Puis, nous sommes tombés amoureux de cet emblématique légume du Nord-Pas de Calais qu’est « l’chicon d’terre ».

Nous créons alors une petite exploitation agricole, spécialisée dans l’endive de pleine terre et sa transformation culinaire.

Véronique cultive l’endive et je m’empresse de la transformer dans notre laboratoire attenant à la ferme. Nous cultivons aussi du miel. Nous aimons dire que nous vendons du bonheur et de la gourmandise.

Nous travaillons 2 grandes familles :

  • les endives, que nous transformons en veloutés, confits et vinaigrettes
  • et la confiserie agricole : meringue, guimauve, bonbon et caramiel. Nous maîtrisons toute la production.

Notre force, c’est nos produits fait-maison. Chez nous, il n’y a pas d’achat revente. Tout est fabriqué sur place. Je peux garantir que mes produits sont bons, gourmands et de qualité car c’est moi qui le fait, je maîtrise la production. Je sais ce que je mets dedans. C’est un premier atout. Deuxièmement, je suis passionnée de confiserie donc je ne pourrais pas mettre des choses mauvaises dedans. Je suis artisan dans l’âme. L’idée est de vendre que ce que je ne sais faire.

Pour l’instant nous avons 7 ruches, cela fait 4 ans que l’on fait ça. Là on espère d’ici la fin de la saison on fasse une 12aine de ruche. On intègre notre propre miel dans nos bonbons, nos guimauves. On essaye d’avoir au maximum les produits que nous cultivons nous-mêmes.

Ce que je veux c’est proposer de nouvelles choses, et je veux que nos clients ne se lassent pas de nos produits. Lorsqu’un client sort avec le sourire et ravi de son achat alors pour nous c’est une opération réussie.


Romain et Martin Delobel

Martin et Romain DELOBEL

Perlé

Romain et Martin DELOBEL


Loison-sur-Créquoise (62)

Romain et Martin Delobel

La création de la cave remonte à 1985.  Avec une première production de 3000 bts dans le sous-sol de la maison de Cathy et Hubert Delobel, le Perlé de groseille est lancé !

Dans le souci de découvrir d’autres goûts et senteurs, le Perlé de framboise est créé puis le Perlé de cerise selon la même recette.

Rejoints aujourd’hui part Romain et Martin, deux de leurs fils, la tradition est assurée. La famille produit aujourd’hui 80 000 bts par an de façon artisanale. Les cuves, une histoire de famille ; Benjamin, l’aîné de la famille est vigneron dans la Loire.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.


Chantal et Eric BOUIN

Chantal et Eric BOUIN

Huile de colza

Chantal et Éric BOUIN


Mentque-Notbecourt (62)

Chantal et Eric BOUIN

Nous produisons une huile de manière artisanale, très bonne pour la santé, destinée à l’assaisonnement de vos plats. Elle est produite à la ferme avec les colzas cultivés sur l’exploitation.